Reproduction tableau de Hopper Nighthawks - Les oiseaux de nuit peint à la main

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Peinture sur toile, taille originale,
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Taille Impression sur toile Peinture à la main
50cm x 28 cm € 99  
60cm x 33 cm € 97  
80cm x 44 cm € 108   € 365  
100cm x 55 cm € 138   € 455  
120cm x 66 cm € 174   € 612  
150cm x 83 cm € 242   € 772  
200cm x 111 cm € 1177  
250cm x 138 cm € 1683  
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Peinture à la main

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En peignant un bar-restaurant new-yorkais, Edward Hopper met en lumière la solitude et l’aliénation régnant dans les mégapoles modernes.

La scène se passe dans un café au décor jaune et vert. Trois noctambules accoudés au comptoir passent le temps… Pas besoin d’en dire beaucoup plus pour identifier Nighthawks, l’une des toiles les plus célèbres de toute l’histoire de l’art américain. Signé Edward Hopper, fer de lance du nouveau réalisme américain, ce tableau nous invite dans le New York des années 1940. À l’époque, cette ville de la côte Est est en train de devenir la plus dynamique du monde. Des milliers d’immigrés, fuyant la guerre en Europe, y affluent pour trouver liberté et bonheur. Et un style de vie, l’American way of life, s’y met en place. Hopper va en rendre compte dans toute son oeuvre, au point que ses tableaux sont aujourd’hui considérés comme de parfaites icônes de cette époque. Explications.

 

1 / D’où vient cette impression de silence ?

Des vitres, qui nous séparent de la scène. Enfermés dans leur bocal, les quatre personnages semblent jouer une pièce de théâtre muette. Immobiles, ils sont comme suspendus à leur destin ou à l’annonce d’un événement. S’agirait-il, comme l’ont imaginé certains, de l’entrée en guerre des États-Unis ? Elle a eu lieu le 7 décembre 1941, juste après l’attaque japonaise sur Pearl Harbor – quelques mois avant que Hopper ne peigne cette toile.

 

2 / Où se déroule cette scène ?

Dans un diner, un bar-restaurant comme il en existe des milliers aux États-Unis. Les hommes et les femmes de la middle class américaine y viennent à toute heure pour manger un hamburger au comptoir ou boire un verre à la sortie du travail. Le peintre s’attache à restituer la banalité de ce lieu anonyme, propre et lisse. Notez les objets ordinaires, minutieusement représentés : salière, poivrier, mugs, distributeurs de serviettes en papier – sans oublier l’enseigne publicitaire vantant Phillies, une célèbre marque de cigares d’alors. Hopper, ancien illustrateur de publicité, se délecte de ces détails. Passant au crible les images emblématiques de l’Amérique moderne, des stations-service aux motels, en passant par les interminables routes goudronnées, il se veut le témoin de la société de consommation naissante. La vitrine en vis-à-vis, qui arbore les mêmes couleurs et les mêmes matériaux que le restaurant, illustre l’uniformisation en marche.

 

3 / Qui sont ces personnages ?

Hopper met en scène quatre oiseaux de nuit solitaires. D’ailleurs, l’anglais hawks signifie « faucons » . Au centre, le barman, qui remplit un verre ou fait sa vaisselle. De dos, un homme en costume et chapeau gris. Face à nous, un autre client, vêtu à l’identique, qui fume une cigarette avec à ses côtés une femme rousse. Notez leurs traits anguleux et leurs visages inexpressifs ! En dressant ainsi le portrait de ces anonymes, Hopper nous parle de l’aliénation et de la solitude dans les grandes villes. Le regard perdu dans leurs pensées, ses personnages sinistres ne se parlent pas, ne se regardent pas, ne se voient même pas.

 

4 / Qui sert de modèle à cette femme ?

C’est Jo, l’épouse de l’artiste, elle-même peintre. Depuis leur mariage en 1924, elle est devenue son unique modèle féminin, représentant à ses yeux l’archétype de la femme moderne, libérée. Sexy, le visage fardé, elle tient un billet dans une main tandis que l’autre effleure celle de son voisin. Est-ce une prostituée avec son client ? Une « poule » avec un gangster ? Mystère. Reste qu’elle semble tout droit sortie d’un polar, comme bien des personnages de Hopper. Ce dernier explore la mythologie américaine autant que sa réalité quotidienne.

 

5 / Pourquoi le paysage semble-t-il si géométrique, presque abstrait ?

C’est la marque de fabrique du peintre. Voyez comme l’espace pictural est quadrillé de lignes horizontales et verticales ! Dans la ville moderne telle que la voit Hopper, l’architecture s’impose aux individus comme une prison. Il en découle une sensation d’oppression qui est au cœur de son œuvre. Ici, dans ce bar situé sans doute sur Greenwich Avenue, à New York, la perspective est bouchée par les façades d’immeubles. Il n’y a ni ciel, ni entrée, ni sortie. Le regard ne peut s’échapper. Même les fenêtres n’ouvrent sur rien !

 

6 / Quel rôle joue la lumière dans cette toile ?

Diffusée par les néons, elle est omniprésente, nimbant toute la scène d’une ambiance surnaturelle. Elle fait de ce bar un phare dans la nuit, où sont venus se réfugier ces noctambules, au milieu de la ville qui dort. Mais la lumière joue aussi un rôle dramatique. On dirait l’éclairage d’un film, illuminant une oreille, cachant une nuque, faisant danser des ombres sur les vitres. Remarquez comme le visage de la femme et sa robe rouge sont éclairés, attirant irrésistiblement le regard ! Edward Hopper considérait la lumière comme le véritable sujet de ses toiles. Pour résumer son art, il disait qu’il cherchait seulement à montrer « un rayon de soleil sur un pan de mur ».

Acheter une reproduction de tableau de Hopper Nighthawks - Les oiseaux de nuit à notre atelier

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